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 Après la prière [Cel'Hest]

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Krall Veinefer

Krall Veinefer


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MessageSujet: Après la prière [Cel''Hest]   Après la prière [Cel'Hest] I_icon_minitimeJeu 14 Mai - 13:35

Krall venait d’arriver sur le parvis de l’Eglise. Combien de fois était-il venu prier ces temps-ci ? Il n’en savait trop rien, quoi qu’il en soit c’était toujours les deux mêmes Dieux qu’il appelait de ses vœux ces temps-ci. A savoir son homonyme, Krall le protecteur et Bolion le frère. Que cherchait-il ? C’était simple, depuis quelques temps déjà il se demandait quel travail accomplir pour pouvoir vivre sans le concours de sa famille. Devenir l’apprenti d’un de ses deux parents ne lui convenait pas, pas plus que d’être un apprenti d’ailleurs. Il ne voulait pas être artisan, un métier qu’il connaissait de visu et auquel il n’avait jamais trouvé grand intérêt. Quand il était beaucoup plus jeune, il adorait certaines histoires, celles qu’on tenait des origines barbares de la nation. Les légendes de guerrier, il ne savait si son père les avait inventées ou si elles étaient les vestiges d’épopées antiques, quoi qu’il en soit il avait encore en tête quelques contes de bataille.

Il se souvenait parfaitement avoir entendu dire, qu’il y a de ça des siècles, un Fraon colossal de plus de quatre mètres de haut pouvait balayer les forêts à coups de poing, qu’il pouvait abattre le travail d’un charpentier en un jour de temps et planter des clous long comme des lances à la seule force de ses mains. Ce guerrier titanesque pouvait sauter au dessus d’une ville en prenant plusieurs lieues d’élan, il maniait des armes grandes comme des forges et gagner des batailles contre des armées. Le jeune homme se souvenait aussi de la fin de ce pauvre combattant. Trahi par celle qui l’aimait et qui en aimait un autre que lui, il avait été empoisonné. On l’avait retrouvé assoupi, les oreilles saignantes, sa peau brunie par une mort étrange. Le jeune homme c’était toujours retrouvé indécis lorsqu’il pensait à l’amour, était-ce une bonne, une mauvaise chose ? Etait-ce une confiance qu’on donnait trop facilement ou une alliance indéfectible ?

Le jeune Somte n’en savait trop rien, une chose cependant était certaine, il était curieux de ce sentiment. Toujours timide, pas assez en avant et d’un genre qui laisse à penser qu’il est un bon garçon pour sa famille mais encore loin d’être un homme, il n’avait jamais eu de succès auprès de ses demoiselles. De plus l’adolescence avait masqué son visage d’impuretés fort peu esthétiques. Non, il ne connaissait rien de l’amour, il n’empêche que les femmes le fascinait parfois. Notamment lorsqu’elle dansait. Voilà bien là un art qu’il ne connaissait pas, mais qu’il adorait voir exercer, notamment lors des foires. Certaines paysannes, malgré la vie difficile qu’on connaissait aux campagnes semblaient avoir un don pour se mouvoir. La chose faisait ressortir des formes qui n’existaient pas sur le corps des hommes et qui avaient l’habitude de retenir captif le regard de Krall.

Sa mère lui avait toujours dit qu’elle irait à l’Eglise le jour où il se trouverait une femme, car ça serait sans doute l’œuvre de Jaïna plus que de Muria puisqu’une femme saine d’esprit et voulant une famille ne prendrait pas d’un maigre garçon comme lui. Elle faisait tout pour qu’il soit plus plaisant à regarder, lui recommander de se peignait ou encore de se muscler. Mais le jeune homme n’avait qu’une occupation qui solliciter vraiment ses muscles, celle de transporter des charges et il ne l’exerçait qu’à l’occasion des commandes. De plus il ne mangeait pas encore assez pour vraiment accroître sa masse musculaire. Quoi qu’il en soit, elle avait bon espoir de le faire changer. Pour tout dire, le jeune homme qui était loin d’être beau et musclé était loin de se démarquer par son intelligence aussi. Assez benêt et pas franchement rapide lorsqu’il s’agissait de comprendre quelque chose, il développait des argumentations la plupart du temps lorsqu’il les avait déjà entendu et non pas en les trouvant par lui-même.

Finalement, se demandant ce qu’il allait faire, il avait décidé qu’un métier d’arme serait le mieux pour lui. Il ne se voyait pas artisan ou bâtisseur, il n’avait pas non plus un franc parler qui puisse le rendre bon vendeur. Ce qu’il lui fallait c’était quelque chose qui ne souffre de nul besoin d’inventer ou de parler. Voleur, non plus, il avait trop peur des lois pour vraiment s’y intéresser. Garde alors ? Ma foi pourquoi pas ? Encore aurait-il fallut qu’il aime l’idée qu’on lui donne des ordres. Les ordres étaient rassurants, ils permettaient de rejeter la faute sur quelqu’un d’autre lorsqu’on faisait une mauvaise action. Mais la hiérarchie familiale était déjà assez lourde à supporter pour lui. Autant dire que ce serait particulièrement difficile pour lui d’être un sous-fifre parmi les officiers, et il n’était pas assez sûr de lui pour penser pouvoir vite gravir les échelons. Le mieux rester un métier où il n’aurait pas vraiment de comptes à rendre et où on lui demanderait des choses simples. Être mercenaire, voilà ce qu’il voulait.

C’était pour ça qu’il priait Krall et Bolion, pour que ceux-ci lui apporte et le travail, et la force nécessaire à l’emploi ! Il aimait ces dieux et pensait que son homonyme l’avait déjà assez testé en lui infligent les mœurs de son père pour lui offrir aujourd’hui l’opportunité d’être son seul maître. En grandissant il avait appris à convoiter la liberté, aujourd’hui jeune adulte il espérait bien la saisir à pleine main. Trouver un emploi, gagner de l’argent et pourquoi ne pas vivre dans un autre endroit a posteriori ? Il lui fallait de l’aide pour tout ça c’était certain et maintenant qu’il sortait du saint bâtiment il espérait sincèrement trouver un employeur. Certes il n’avait pas d’armes, et il n’avait pas bien l’habitude de se battre. Finalement peut-être lui aurait-il fallut de la chance en plus de tout ça… Jaïna… Sa mère avait sans doute raison, une femme saine d’esprit et voulant une famille ne voudrait pas d’un maigre gars comme lui. Il grommela un instant dans sa barbe. Comment donc pouvait-on trouver un employeur lorsqu’on était un tout jeune mercenaire peu aguerri ? Il tourna cette question plusieurs fois, cherchant la faille dans l’énigme qui lui offrirait les clefs du savoir… Mais rien.

Il alla s’asseoir sur les marches qui menaient à l’église et formula une petite prière pour Jaïna en son fort intérieur puis se remit à réfléchir à la question. Décidément, la perspicacité ne devait pas être un don que ses parents ou les Dieux lui aient fait. Mais que pouvait-il donc savoir faire ? On disait souvent que chacun avait en soit une profession ou une destinée. Et qu’elles étaient les siennes ? A trop se le demander il finit par oublier à quoi il pensait. Et la foule qui se mouvait sur la place aidant, il finit par trouver le réconfort à observer les demoiselles qui allaient et venaient devant l’église.
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Cel'Hest Kirae

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MessageSujet: re.   Après la prière [Cel'Hest] I_icon_minitimeLun 18 Mai - 8:58

La place de l’église était comme à son habitude, bondée. Beaucoup de personnes venaient prier les huit différents dieux, la vie misérable de différentes sous-classes ne faisait que raviver la loi en ces différents ‘’pseudo-dieux’’. Cel’Hest transportait deux sacs remplit de feuilles de cire pour les bougies de l’église. Cela fait déjà quelques années qu’elles transportent différentes marchandises pour pouvoir subvenir à ses besoins et à ceux de sa grand-mère. Elle n’aimait pas le contact avec les gens alors en arrivant sur la place de cette l’église avec toutes ces personnes croyantes, elle se dit qu’elle ne pourrait jamais traverser cette masse fanatique. Elle détestait ce qu’elle appelait l’essaim, car pour ceci était la reproduction qu’elle se faisait de l’église, une tête pensante et les autres ne sont là que pour être soumis. Elle aimait être libre, ces quelques promenades hors de la ville lui avaient montré des choses bien plus étonnantes que ce qu’elle pourrait voir en ville. La nature était une chose étonnante. La petite rivière où elle allait se reposer quand elle avait travaillé trop durement. Elle aimait observer les oiseaux voler, cette liberté. Elle s’imaginait souvent s’envoler, battre de ses propres ailes. Mais elle se réveillait toujours sur la terre ferme, enchaîné à son existence. Et après ces moments de détente elle reprenait sa triste existence. Et aujourd’hui, elle regrettait vraiment d’être née dans ce monde. Mais là n’était pas la question. Elle devait amener ces sacs à l’église point final et elle comptait bien repartir aussitôt. Les instructions étaient claires, elle devait donner les sacs à un guérisseur.

Elle montait les marches sans faire attention aux autres personnes présentes sur la place. La grande porte était ouverte, elle se demandait si elle le restait ainsi tout la journée. Elle avançait en direction du fond de la salle, en vue du premier guérisseur qu’elle trouverait, elle continua d’avancer dans les rangs des chaises. Beaucoup de personnes étaient dans l’église, certaines priés, d’autres se recueillaient auprès des divinités. Elle aperçu un des guérisseurs qui l’avait ausculté elle et sa grand-mère. Elle se faufilât jusqu’à lui. Il la reconnut tout de suite et s’approcha d’elle. Elle lui montra les deux sacs qu’elle tenait et il comprit tout de suite, il les prit et la remercia. Il s’en retourna à son travail et elle se dirigea vers la sortie de l’église. Elle haïssait cet endroit, qui était pour elle le nid de l’essaim. Elle sortit enfin de cette endroit ‘’mal’’ sain, elle devait s’asseoir car elle était fatigué de la course qu’elle avait faite. Elle s’assit sur les marches non loin d’un jeune homme. Il avait l’air un petit peu perdu. Il était trois marches en dessous d’elle. Elle se laissa envahir par ses pensées : ‘’ Elle repensait à son enfance, où elle jouait dans la rue, où elle courait librement…’’
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Krall Veinefer

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MessageSujet: Re: Après la prière [Cel'Hest]   Après la prière [Cel'Hest] I_icon_minitimeLun 18 Mai - 9:51

Les femmes étaient pour lui un mystère, il n’en avait jamais connu intimement et n’avait jamais vraiment eu d’amies qui soient de ce sexe. Elles étaient en quelque sorte l’opposé complémentaire des hommes, faites pour s’allier à eux tout comme ils étaient faits pour s’allier à elles. C’était là une alchimie qu’il n’avait jamais expérimentée mais qui n’en restait pas moins bien présente en ce monde. Il voyait chaque jour plus de couple se tenir la main lorsqu’ils ne se permettaient pas plus en des lieux parfois incongrus. Il n’était pas étonnant de voir parfois un couple s’ébattre dans une grange dont ils avaient oublier de fermer les portes, c’était par contre assez stupéfiant de voir parfois à l’intérieur même de l’église certains couples s’adonnaient à des jeux plus qu’adulte. Krall avait souvent entendu des hommes dire que les lieux insolites avaient le don d’exciter les femmes. L’adolescent qui les croyait sur parole était parfois bien en mal de s’imaginer ce que pouvait être une femme excitée. Il avait souvent entendu dire son père que sa mère était une excitée lorsqu’elle se mettait à hurler sur tout le monde parce qu’elle avait perdu une étoffe plus rare que celle qu’elle fournissait habituellement à ses clients… Cela voulait-il dire que c’était plaisant que de faire ça avec une femme en colère ? Il ne comprenait pas très bien et à vrai dire cette naïveté dont il était tout à fait conscient l’énerver. Pourquoi ne pouvait-il pas être comme tous ces jeunes gardes qui buvaient dans les tavernes, chantaient comme des ivrognes et se trouvaient les plus belles filles. Il les enviait et avait eu plus d’une fois l’ambition d’aller leur mettre le poing sur le nez par pure jalousie, mais il savait que même saouls ces hommes étaient plus redoutable que lui.

Jusque là souriant, observant ces pieuses demoiselles avec un intérêt certain, il se mit à serrer les dents. Fallait-il donc que son destin soit celui d’un éternel solitaire, qui deviendrait fou à force de ne connaître personne et qui irait se reclure en ermite en pleine forêt en parlant aux oiseaux comme s’ils étaient capables de le comprendre. Non ! Sûrement pas ! Il serait un grand guerrier, fort et respecté, c’était certain ! Fronçant les sourcils, il croisa les bras en décidant que plutôt que ces yeux qu’il chérissait temps chez les belles demoiselles, il s’intéresserait à leur décolleté ou à la couleur de leur lèvre comme les gaillards dont il était jaloux. Mais ce jeu ne l’intéressa finalement plus. En fait, il avait beau se forcer, ce qu’il aimait le mieux chez les femmes c’était leurs yeux. On disait que c’était de la sensiblerie courtisane que de s’intéressait à de si petits détails du corps féminin, certaines demoiselles s’offusquaient même qu’on préfère regarder leurs yeux que leur poitrine. Mais il n’y pouvait rien. Krall cherchait toujours les iris des gens, même s’il finissait toujours par baisser les yeux lorsqu’une femme croisait son regard. Comme s’il avait honte de ses yeux verts qu’on croyait parfois bleus lorsque le soleil était trop fort. Vraiment, ce n’était pas leur corps le plus intéressant mais bien leur visage, et il était très rare de voir une femme avec un joli visage avoir un corps horrible, force était de le constater !

Il se tourna vers l’église et observa tout alentour pour voir qui s’y trouvait. Son regard s’arrêta alors sur une jeune femme assise elle aussi sur les marches de l’église. Elle n’avait pas franchement l’air heureux et son crâne dépourvu de tout cheveu criait qu’elle était Pyrarque, une chose qu’elle ne pouvait faire puisqu’elle était comme tous ceux de sa race affublé d’un handicap, le mutisme. A voir son expression, elle devait être contrariée, tout comme il l’était à vrai dire. S’il voulait vraiment changer et devenir un véritable guerrier, alors mieux valait qu’il soit plus volontaire qu’il ne l’était à présent. Pourquoi s’ennuyer à toujours observer ces jeunes femmes s’il ne les abordait jamais. Trop timide, il n’arriverait jamais à rien, et encore moins en tant que mercenaire ! S’il ne pouvait affronter le regard d’une femme alors comment affronterait-il le fil d’une épée ? Il se le demandait bien ! Et il allait trouver un moyen de vivre sans connaître la réponse, en changeant la donne tout simplement. Oui, pour une fois il allait affronter la présence d’une femme, il se leva donc et s’avança d’un pas qui se voulait assurer en direction de la Pyrarque. L’adolescente, chauve, devait être plus âgée que lui à ce qu’il en pensait… Il se souvint alors qu’on lui avait souvent répéter que les membres de cette race étaient plus rapidement matures, sans doute parce qu’ils étaient sans cesse isolés des autres. Elle était sourde en plus de muette, il ne pouvait donc lui parler, bien que la plupart du temps ils apprennent à lire sur les lèvres. Et bien tant mieux, de toute manière, maintenant qu’il était devant elle et qu’il essayait de soutenir son regard, sa gorge était bien trop serrée pour lui laisser le loisir de s’exprimer sur quelque sujet que ce soit. Et il ne savait pas quel sujet abordé.

Ses mains étaient moites, il sentait un petit tremblement dans sa jambe, c’était comme s’il allait s’évanouir. Tentant de tenir le coup, il déglutit et cligna plusieurs fois des yeux. Inspirant longuement il s’intima l’ordre de s’adresser à elle d’une manière ou d’une autre. Il arriva finalement à faire son choix sur le sujet à aborder et fit appel au peu de jugeote qu’il avait pour lui faire comprendre ce qu’il lui disait. Autant dire qu’il devait être à l’affiche à essayer de parler à une Pyrarque sur le parvis de l’église. Personne n’essayait jamais de faire ça sans une bonne raison, quelle conversation pouvait avoir une personne qui ne peut pas parler ? Ils étaient de bons travailleurs et étaient intelligents mais ça s’arrêtait sans doute là. Il lui sourit du mieux qu’il put dans son manque d’assurance et la montra du doigt, puis il tendit une main vers l’église, joignit les mains comme en prière en baissant la tête puis haussa les épaules. Par cet enchaînement d’idées il essayait de lui demander quel Dieu elle avait été priée. Mais il s’interrogeait quant à la réussite de son entreprise, après tout il était loin d’être intelligent et charismatique. Il était donc difficile pour lui d’envisager d’une part qu’elle l’est compris et d’autre part qu’elle accepte de lui répondre. Après tout ils ne se connaissaient pas vraiment.
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Muni'Mura
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MessageSujet: Re: Après la prière [Cel'Hest]   Après la prière [Cel'Hest] I_icon_minitimeLun 18 Mai - 10:32

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Cel'Hest Kirae

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MessageSujet: Re.   Après la prière [Cel'Hest] I_icon_minitimeSam 23 Mai - 10:54

Les nuages se déplaçaient avec le vent, elle aimait regarder se va et vient de forme blanche. La vision de ces doux mouvements ne faisait que ravivait son envi de liberté. Assise sur les marches de cette église elle s’était mise à pensé. Elle pensait bien souvent, elle pensait d’avant, d’après, de maintenant et de toujours. Aujourd’hui sur ces marches elle pensait à son enfance. Elle n’avait que huit ans et elle courait libre comme l’air dans la rue, puis une pensée ou plutôt un souvenir lui revint à l’esprit. Un jour, dans la matinée elle courait chercher un pain que sa grand-mère lui avait demandé. De se temps là, sa grand-mère travaillait encore, elle tenait un stand de maroquinerie, Cel’Hest n’avait pas besoin de travailler. Elle ne faisait qu’aider sa grand-mère dans son travaille de tout les jours. Cela fait bien longtemps maintenant qu’elle a abandonné se stand et Cel’Hest travaille pour pouvoir subvenir à ses besoins et à ceux de sa grand-mère, mais revenant s’en au fait.

Après être arrivé devant le boulanger où aller habituellement sa grand-mère, il prit un pain et le paya avec les pièces que lui avait remis sa grand-mère un peu plus tôt. Elle prit le pain sous son bras puis reparti aussitôt en trombe mais cette fois-ci elle fût arrêtée dans sa course par l’armure d’un chevalier. Il portait une armure tout faite d’un métal qu’elle n’avait encore jamais vu. Il était plus beau que tous ce qu’elle avait pu voir avant. Il portait un tabard arborant l’écusson royal. Il se présenta à la jeune fille, il s’appelait Georo et était un des grades de l’Empereur. Il n’avait pas tout de suite remarqué de quelle race appartenait la jeune demoiselle. Elle ne pouvait parler, elle savait que certaines personnes quelques fois oublié ce manque chez cette race. Après quelque seconde, Georo se rendit compte de son erreur et s’excusa devant Cel’Hest. Elle savait que cette oubli arrivait fréquemment et elle n’en voulu point à cet étincelant personnage. Puis après s’être excusé il reparti droit devant pour continuer son chemin. Elle attendit de ne plus voir le garde pour s’en retournait à courir vers sa maison.


Elle n’eût le temps de terminer se cours souvenir que le jeune homme qui était assis devant elle s’en était retourné vers elle et semblait faire de grand geste devant elle. Quel était ce grand énergumène battant des bras devant elle ? On aurait un grand dindon essayant de voler. Un petit rire s’échappa de la bouche de sa bouche. Le jeune homme qui avait l’air un peu plus tôt abattu était devenu tout d’un coup fou. Il avait peut-être décidé de mourir et ne sachant que faire avant cela était devenu fou. Elle n’avait pas la parole et heureusement sinon elle aurait crié de tout son être pour ce jeune homme fuit. Mais là, rien le silence, elle était muette et à part le taper elle ne voyait aucune autre solution. Elle observa autour d’elle mais n’aperçu personne qui pouvait l’aider. Malheureusement pour elle, elle se retrouvait encore seule. Le jeune homme n’avait vraiment pas l’air dans son assiette. Pour n’arrêtait-il pas de battre l’air pour rien. Elle décida de foncer sur lui tête baissé elle n’avait aucune intention de le blessé mais plutôt d’essayer de l’effrayer.
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Krall Veinefer

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MessageSujet: Re: Après la prière [Cel'Hest]   Après la prière [Cel'Hest] I_icon_minitimeSam 23 Mai - 20:41

Les Pyrarques étaient-ils tous fait de ce bois là ? Aussi fous qu’elle semblait l’être en cet instant ? Alors qu’il n’avait fait que tenter de communiquer avec elle, ce que les gens ne faisaient jamais, qu’est-ce qui pouvait bien motiver chez elle ce comportement hostile ? Le jeune homme était innocent comme le nourrisson qui vient de naître, alors pourquoi donc l’attaquer de la sorte alors qu’il était venu de manière amicale. Plus rapide qu’elle, il réussit à s’esquiver dans les marches de l’église. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien avoir dans la tête pour charger ainsi quelqu’un dans un lieu aussi propice à la chute ? A supposé qu’elle loupe une marche dans son élan, elle risquait de se briser le cou en tombant. Et il ne fallait pas être guérisseur pour savoir parfaitement que se casser la nuque était mortel, il suffisait d’avoir déjà tué un lapin pour ça. L’ayant esquivée, il eût un moment d’interrogation. Est-ce que le fait qu’il ait sut se tiré sans la moindre égratignure de cette attaque était un signe qu’il avait une chance de devenir mercenaire ? Apparemment il était assez rapide pour éviter une jeune femme, mais était-ce assez pour intéresser un marchand. Après tout certains brigands ne devaient pas être plus agiles qu’elle ? Il n’en savait trop rien, quoi qu’il en soit son esquive lui avait donné un peu de courage. En effet il se rendait compte qu’il était apte à éluder un assaut, c’était peut-être un bon début ! Aussi même si elle avait tenté de le bousculer, il afficha un léger sourire et l’observa sans la moindre animosité. Elle était folle sans doute. Alors qu’il tentait seulement de nouer un contact avec elle, elle s’était montrée violente envers lui. Heureusement pour elle il n’avait aucune intention mauvaise à son égard, sans quoi il l’aurait sans doute fait choir dans les marches qui se dressaient sur le parvis du saint bâtiment. Mais le jeune Somte n’était pas ainsi, pour lui ce qui importait c’était surtout et avant tout de suivre sa voie, et non pas d’endiguer celles des autres. Il n’avait rien d’un sadique et encore moins d’un malfaisant. C’était un simple adolescent qui avait vécu dans une famille qui sans être pauvre n’avait jamais été riche. Il avait presque toujours mangé à sa faim tant et si bien qu’il était en bonne santé aujourd’hui. Pas malade, pas déformé. Juste un peu sot, pas vraiment beau et peu musclé. Mais assez cependant pour faire face à une maigre offensive. Ce simple instant venait de faire naître chez ce cher Krall le minimum de confiance en lui qui lui servirait sans doute à atteindre son objectif. A savoir, devenir un mercenaire. Attentif aux mouvements de la Pyrarque, il espérait bien qu’elle cesserait là ses brusqueries et qu’elle retrouverait la raison, à supposer que ce soit possible. Il ne voulait pas lui faire de mal, mais si jamais elle insistait alors peut-être le devrait-il, pour leur sécurité à tous les deux. Il ne tenait pas à mourir d’une chute dans les escaliers, c’était là une chose particulièrement déshonorante que de mourir de manière aussi banal. Il rêvait dors et déjà d’une fin sur un champ de bataille ou face à un adversaire puissant, une mort par l’acier, comme en connaissent les grands guerriers ! Oui, il fallait qu’elle se raisonne, sans quoi les choses iraient de mal en pie et finiraient sans doute par un évènement malheureux. Il aurait put partir, aussi. Mais il n’y tenait pas, après tout fuir devant une femme aussi peu vigoureuse aurait été assez insultant. Et puis il lui rendrait service en l’obligeant à calmer ses humeurs. Lui qui avait toujours entendu dire que les Pyrarques étaient plus réfléchis que les autres, il tombait de haut.

Il y avait des légendes sur les grands guerriers et Krall le savait parfaitement. Il ne pensait pas atteindre un jour le titre de Kannak, mais il n’en restait pas moins conscient que certaines personnes pouvaient entrer dans l’Histoire par leur seule force. Il se souvenait d’ailleurs le récit d’un homme, un soir dans une taverne. Il lui avait raconté l’histoire d’un archer qui avait entamé sa carrière dans une petite garde, un bourg près de la frontière Sud. Le garde était alors équipé d’une épée, et faisait régner un certain ordre dans la petite bourgade d’une cinquantaine d’habitant. Il n’en restait pas moins un simple garde, rien de plus qu’un classique comme on peut en trouver dans les rues de Muni’mura. Quoi qu’il en soit, son destin était de devenir un homme célèbre. Alors qu’elle était de passage dans la ville, une marchande d’un pays lointain le charma et il tomba immédiatement amoureux d’elle. D’un amour si grand qu’une fois qu’elle partit, il n’arriva pas à vivre sans elle. Le garde partit alors à sa recherche, s’enfonçant dans un pays dont il ne connaissait rien, à la frontière de sa patrie. Sans savoir parler la langue, il réussit néanmoins à survivre, comprenant que sa monnaie avait autant de valeur que celle des gens de ces lieux. Mais bientôt il se trouva sans le sou. Mais vaille que vaille il devait la retrouver, sans quoi il allait mourir de chagrin. Et, comme il ne pouvait pas vivre sans manger, il vendit son épée, celle-là même qui lui avait permit de toujours surveiller les gens de son village. Puis chacune de ses pièces d’armures. Lorsqu’il arriva enfin aux abords du pays de l’étrangère, il ne lui restait plus une seule arme. Plus une seule pièce de monnaie. Juste ses vêtements. Pour survivre, il se mit à chasser et pour cela il construisit un arc, comme son père le lui avait appris alors qu’il n’était encore qu’un enfant. La vie dans la forêt était dangereuse, il y avait nombre de hors-la-loi et ceux-ci braconnaient tout autant que lui. Quoi qu’il en soit il réussit à toujours s’en tirer à bon compte. Une fois passait la nouvelle frontière, il croisa des marchands venant du Saint Empire de Kannak. Il se lia rapidement d’amitié avec eux et s’empressa de leur raconter son périple pour retrouver sa bien-aimée. Mais plus il leur parlait d’elle, et plus ceux-ci semblaient se rembrunir. Elle faisait partie d’une région dévastée par la guerre, plus à l’Ouest. Si elle était revenue chez elle, il y avait de forte chance pour qu’elle soit morte. Poussé par l’amour et l’envie de l’avoir pour lui, il se lança dans la bataille corps et âme. Il développa ses talents pour l’archerie à un point presque inégalable tant et si bien qu’il était presque à lui seul, la cause de leur victoire. Et elle l’épousa, le problème survint plus tard… Lorsqu’elle aima un autre homme. Alors, le meilleur des archers succomba à la tristesse et prit de folie, tua sa famille et lui-même.

Oui, elle était peut-être folle mais après tout qui était vraiment à l’abri de la folie ? Même s’il devenait le grand combattant qu’il espérait devenir, qu’est-ce qui lui assurait qu’il ne perdrait jamais la raison ? Il sourit légèrement à cette pensée. Et bien ça n’avait rien de bien grave, pour le moment il n’était pas fou ! Il s’approcha tranquillement de la jeune femme et la saisit par les bras.

"Calme-toi ! Je veux juste te connaître !"

Il écarquilla les yeux une fois qu’il eût dit cette phrase et la lâcha immédiatement. Agir de la sorte ne lui ressemblait pas… Soudain il perdit tout ses moyens et sentit sa gorge se nouer… Qu’est-ce qui allait se passait maintenant qu’il avait agit avec tant d’audace ? Lui qui baissait les yeux dès qu'il croisait le regard d'une femme et qui se tétanisait au moindre contact. Comment avait-il put s'adresser à elle aussi aisément ?

[Il fait trop chaud pour bien écrire.]
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Muni'Mura
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MessageSujet: Re: Après la prière [Cel'Hest]   Après la prière [Cel'Hest] I_icon_minitimeLun 25 Mai - 10:51

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MessageSujet: Re: Après la prière [Cel'Hest]   Après la prière [Cel'Hest] I_icon_minitime

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