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Krall Veinefer

Krall Veinefer


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MessageSujet: Livraisons.   Livraisons. I_icon_minitimeLun 11 Mai - 17:01

Krall venait d’entamer une journée rythmée par les livraisons, autant le dire, lorsqu’on a un père forgeron mieux vaut avoir de bonnes épaules, notamment quand ledit père doit emmener sa quincaillerie un peu partout dans la ville. Tirant une charrette aux roues mal axées, il avançait dans les rues de Muni’mura avec plus ou moins de détermination. S’arrêtant lorsque son père le lui indiquait avant de l’aider à décharger les armures, les pièces de métal diverses et variées ainsi que les armes qu’on pouvait lui avoir commandées. Loin de la chaleur du fait et de l’odeur de fer chaud, le jeune homme n’était pas mécontent, parce qu’attendre les dernières finitions dans l’atelier bruyant de son père avait été pénible, il fallait bien le dire. Le jeune homme ne se voyait pas vivre ainsi, à attendre qu’on lui commande quelque chose avant de le créer pour ensuite le livrer, lorsqu’il ne fallait pas créer à l’avance en prévoyant la demande afin de devancer la concurrence. Non, ça n’était pas pour lui, c’était certain ! Il avançait cependant inlassablement dans les rues de la ville, bien décidé à aider sa famille comme il se doit en attendant d’avoir lui-même son propre métier. Il déléguait volontiers la tâche de reprendre la forge à l’un de ses cadets ! En attendant il cherchait toujours où trouver de l’emploi… Peut-être la création de l’arène l’y aiderait-elle ?
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Aisashaell Leiin
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Aisashaell Leiin


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MessageSujet: Re: Livraisons.   Livraisons. I_icon_minitimeLun 11 Mai - 22:28

Aisashaell se promenait comme souvent au gré de ses envies. Ses parents n'avaient pas toujours besoin d'aide, bien heureusement car elle adorait retrouvé l'atmosphère de la ville, elle s'y sentait comme chez elle, même si les membres du saint conseil ne lui plaisaient guère. Elle évitait d'ailleurs de faire valoir cette idée en publique comme en privé, il était des choses qu'il fallait garder secrètes.
Dans la rue déjà le monde s'agitait, vaquait de ci, de là à leurs occupations et surtout à leur travail. C'est pour cela que Aisashaell ressentit un certain malaise, c'était presque un luxe de se balader sans rien faire ici. L'air était vivifiant mais il était rare que la somte qui redoublait d'énergie ait froid.
C'est pour cela qu'elle était affublé d'un léger haut de matière peu chère et d'un pantalon court serré sur ses genoux. Ses chaussures quand à elles étaient un cadeau de ses parents, des minces chaussons en cuir attachés à ses chevilles par des lanière finement nouées. Tout en elle respirait la légèreté.

Elle errait dans les rues, s'inspirant du monde et dans sa tête foisonnait les idées. Elle passa sous une arche ma fois fort pauvre, non extraordinaire mais d'où un linge coloré pendait de façon vagabondante. Cela lui inspira un sourire, les couleurs étaient chaleureuse dans ses quartiers plutôt gris. Une fois l'arche passée elle se retourna et marcha un temps à recullon. Si elle pouvait garder cette vue avec cette lumière et ce cadre elle l'aurait volontiers fait mais elle était plus que moyenne en dessin et bien pire encore en peinture.

Soudain un mur sembla l'arrêter et derrière, mais un mur pas solide, enfin solide au sens où on l'entend. Celui ci était presque souple ce qui occasionna d'ailleurs la chute de la jeune femme qui souleva un nuage de poussière.
Plutôt occupée à chasser la poussière de sa main et par un éternuement discret, elle ne vit pas encore qui elle avait bousculé...


Dernière édition par Aisashaell le Mar 12 Mai - 18:00, édité 1 fois
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Krall Veinefer

Krall Veinefer


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MessageSujet: Re: Livraisons.   Livraisons. I_icon_minitimeMar 12 Mai - 12:50

Krall vira sur la gauche en observant tranquillement la rue qu’il venait de quitter. Décidément cet endroit était empli de personnes qui attendaient des équipements de guerrier… Pourtant il n’y avait jamais de guerre en Muni’mura, la cité, au beau milieu du pays, ne craignait que peu les étrangers et n’avait jamais souffert d’invasion depuis la naissance du jeune homme. Autant dire que c’était un havre de paix qui ne connaissait trouble qu’en ses habitants. Et c’était bien en cela que le jeune homme se retrouvait à livrer cet endroit avec son père. Les gardes et les mercenaires, des hommes d’armes qui obéissaient soit au Saint Conseil soit au plus offrant. Des gens de combat qui appréciaient la rudesse des affrontements et l’argent qu’on gagnait à propager la destruction chez ceux qui nuisaient à leur employeur. Les gardes en plus d’obéir à la sainteté étaient des hommes qui assuraient la protection des citoyens, ils étaient pour la plupart aimé de tous les honnêtes gens. Les mercenaires de leur côté gagner le respect à l’aide de la crainte et de la brutalité bien plus souvent qu’à l’aide de la justice et la magnanimité.

Quoi qu’il en soit ces gens faisaient de bons clients qui offraient à sa famille de quoi manger et du travail… Bolion devait sans doute les avoir amenés à son père. Pour le protéger et lui donner le labeur qui lui permettait de nourrir sa famille comme il se doit. Attentif aux personnes qui vivaient en ces lieux, le jeune homme se rendait bien compte que ce n’était pas un train de vie princier qu’ils côtoyaient jours et nuits. Les gardes avaient les casernes pour eux, lieux rudes et dénudés de toute décoration. Les mercenaires avaient de leurs côtés des maisons assez pauvres et contigües qu’ils habitaient lorsque leurs missions ne les retenaient pas en des lieux moins hospitaliers encore. Bien entendu la chose n’était pas toujours exacte, les plus éminents guerriers tiraient leur épingle du jeu. Les grands officiers avaient des chambres magnifiques lorsqu’ils ne disposaient pas de véritables maisons dans le quartier nord… Les mercenaires de leurs côtés sans trop prêter attention à leur lieu de vie se revêtaient de magnifiques armures étrangères. Ceux-là ne se fournissaient jamais chez son père qui sans être un mauvais forgeron était loin d’être le meilleur.

Occupé à observer une armure qui venait d’un concurrent et qu’il tentait d’estimer bien qu’il n’ait aucune connaissance en forge, le jeune homme ne vit pas une demoiselle tout aussi déconcentrée que lui s’avançait d’un pas un peu trop vif. Il chut comme un tronc à la renverse. Les épaules callaient sur les bras de sa charrette il toussa un moment dans le nuage de poussière qui s’était soulevé. Son père s’esclaffa, aussitôt les joues du jeune homme devinrent rouges et de honte et de colère. Qu’est-ce qu’il avait bien put faire pour mériter ça ? Son teint ne devint que plus vif lorsqu’il s’aperçu que c’était une femme qui l’avait percuté.

"Jaïna t’as oublié mon pauvre fils !"

Le coup que Krall reçut à l’épaule, et qui était sensé être une tape de réconfort, lui endolori le dos plus encore que la chute. Il émit un petit son guttural puis cracha un peu de salive mélangée de poussière. Fronçant les sourcils il finit par faire pousser un sourire sur son visage histoire de ne pas montrer à son père à quel point il avait honte. Puis il observa la jeune demoiselle qui était tombée tout comme lui et inspira longuement avant d’oser s’adresser à elle.

"Gente dame, excusez ma maladresse."

Veinefer père rit de nouveau et lui balança une bourrade derrière la tête avant de lui serrer l’épaule assez brutalement. C’était dans les habitudes de cet homme que de se comporter avec rudesse, sans doute ne s’en rendait-il même pas compte. Il n’en demeurait pas moins aimant, et ne se lançait jamais trop dans la boisson comme certains parents. Ca ne l’avait jamais empêché de tirer le ceinturon lorsqu’il avait estimé la chose nécessaire. Un homme honnête qui ne se laisser jamais marcher sur les pieds. Et qui ne laissait jamais les jeunes enfants approcher d’un fourneau sans leur mettre une belle raclée pour éviter qu’ils ne recommencent. De fait, aujourd’hui encore, alors qu’il était âgé de dix-sept ans, Krall hésitait à entrer trop en avant dans l’atelier de son parent.

"Ne vois tu pas que cette jeune fille a plus besoin d’un peu de galanterie plutôt que de politesse ! Tes mots ne l’ont pas aidé à se relever ! Il serait bon temps que tu apprennes à agir décemment ! Nous ne sommes pas à la cours de l’Empereur. Je me demande s’il était de bon ton d’appeler un fils comme toi Krall, on dirait bien que la chose ne t’a pas emprunte du sentiment des Dieux ! Allez avance, bourrique que tu es et pourvu que Lullan te trouve un jour !"

Le jeune homme baissa la tête et avança jusqu’à une maison située à une vingtaine de mètres de là. Son père frappa à la porte puis entra et se mit à discuter avec le mercenaire. Un vieil ami à lui de ce que l’adolescent en savait. Il dut donc décharger tout lui-même cette fois-ci. Une épée, une hache, deux armures et même un bouclier de décoration pour l’un des murs de la bâtisse. Il entama le premier aller-retour avec l’épée et la hache.
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Muni'Mura
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Muni'Mura


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MessageSujet: Re: Livraisons.   Livraisons. I_icon_minitimeMar 12 Mai - 14:29

Spoiler:


Dernière édition par Muni'Mura le Ven 15 Mai - 11:11, édité 1 fois
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Aisashaell Leiin
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Aisashaell Leiin


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MessageSujet: Re: Livraisons.   Livraisons. I_icon_minitimeJeu 14 Mai - 22:25

Aisashaell sollicita ses muscles fins pour se relever et déjà le jeune homme avait disparu. Elle épousta donc soigneusement ses vêtements clair. Elle se serait bien volontiers passée de cette chute, mais bon, ce fut un coup du destin ou de mauvaise chance comme le père du garçon l'avait suggéré.
D'ailleurs le garçon semblait très gênée de cet événement, elle en était indifférente mais il est vrai que son père n'était pas là à en rajouter par dessus les bords.
Déjà, porter le nom d'un dieux n'était pas une tache légère... Quoi qu'il en soit le doute s'insinua dans le cerveau de la jeune fille. Elle voulait s'excuser mais en même temps n'allait elle pas embarrasser d'autant plus le jeune homme ? Vraiment, elle ne pouvait rester là a chercher comment faire. Elle le gênait déjà surement assez dans ses voyages en se trouvant quelque fois sur ses allez retours. Comment faire ? Cette question lui torturait l'esprit et elle se demandait pourquoi elle se donnait tout ce mal pour un parfait inconnu bousculé en coin de rue.
Elle alla s'asseoir sur le chariot en attendant et léger comme elle fut ne le déplaça ni l'abima. Elle replia un genoux sous elle et y posa son coude pour appuyer sa main dans sa paume et caresser ses lèvres de ses doigts. Un tic acquis au cours de ses dernières années. Si seulement Vorant avait pu la conseiller ! Mais il semblait être en colère contre elle ces derniers temps. Détenir la sagesse aurait été si facile pour elle en ce moment, elle aurait su comment faire pour résoudre ce problème épineux.

Elle se releva soudainement, elle n'allait pas rester là toute la journée quand même ! Elle laissa le jeune homme chargé de pièces revenir sans rien dans les mains et lui saisit doucement le bras pour qu'il fasse attention à elle. Rapidement elle réfléchi à lui dire quelque chose et laissa donc un léger silence avant de prendre la parole de sa voix fine.

- J'aimerais m'excuser pour mon inattention et tout ce qu'elle vous a apporté de mauvais.

Son visage se figea un moment sur un sourire à la fois désolé et gêné. Pas forcement gêné pour lui même mais surtout pour le jeune Krall. Et maintenant qu'allait elle faire ? Rha cette histoire l'embetait.

-Je vais vous laisser terminer votre travail, je ne souhaites pas vous retarder d'autant plus. Encore pardon.

Elle relâcha sa légère prise qu'il aurait pu briser d'un simple mouvement de bras et lui sourit avant de détourner à nouveau son regard vers la vieille arche au linge coloré. Ce fut encore une vue magnifique et l'espace d'un instant elle se retrouva une nouvelle fois dans ses songes. Presque éteinte elle restait là sans bouger. Soudainement elle croisa les bras et gorgée du souvenir de l'image, elle soupira avant de se retourner pour s'en aller. Elle croisa le regard du jeune homme et lui sourit une dernière fois avant de poursuivre doucement sa route. A la fois rêveuse et créative comme toujours...
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Krall Veinefer

Krall Veinefer


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MessageSujet: Re: Livraisons.   Livraisons. I_icon_minitimeVen 15 Mai - 10:07

Le bras du jeune homme se contracta sous l’effet du contact entre leurs deux peaux. Il était totalement tétanisé par une sorte de peur déraisonnable de l’inconnu. Non pas qu’il ait peur d’elle, il était terrorisé par la situation en elle-même. Il s’agissait là d’un lien physique avec une personne du sexe opposé, quelque chose qu’il n’avait jamais connu qu’avec les membres de sa famille. Certaines personnes avaient cette habitude d’être tactile, pas lui, il fuyait toujours ce genre de contact. Nombre de jeunes gens de sont âges et parfois même plus âgés parlaient des plaisirs qu’on pouvait avoir à toucher le corps des femmes en certain endroit et de certaines manières. Certains s’épanchaient même dans un luxe de détails sur la manière dont il avait put partager certains instants de leurs vies avec de divines beautés. Lui n’était pas de cet acabit, il préférait même ne pas s’imaginer ce que pouvait être un pareil instant. Et pour tout dire, même s’il savait apprécier la beauté d’une femme par le biais de ses yeux, ses mains n’avaient jamais approché le charme de ses demoiselles. Tout au plus le dos et les mains de ses sœurs et de sa mère, rien qui ne lui ait apporté plus que du réconfort familial. Ce n’était pas la première fois qu’une inconnue le toucher de cette manière, et la réaction fut la même qu’à chaque fois.

Il baissa la tête pour que ses cheveux viennent masquer un visage devenu plus rouge que le sang chaud ou les tomates. Observant le sol, il resta parfaitement immobile, chacun de ses muscles bandaient à l’extrême dans un moment éprouvant pour son organisme. La voix de la jeune femme lui apparaissait à peine plus forte que le battement brutal de son cœur dans sa poitrine. Il se serait cru face à une bête sauvage, c’était un même instant de panique, comme si sa survie était mise en péril. Sans doute aurait-il été violent s’il n’avait été aussi couard et bien élevé. Elle pouvait sentir sans peine sa peau tendue sur ses muscles que nulle graisse ne recouvrait, ce qui, au contraire de ce qu’on pouvait trouver chez beaucoup d’hommes, n’avait rien d’esthétique. Au contraire cet état creusé ses joues et marquait à peine son menton, tant et si bien qu’il était semblable à un squelette dégarni. Nul doute là-dessus, sa mère avait raison, aucune femme ne voudrait d’un chétif comme lui ! Il se maudit intérieurement à cette pensée, car bien qu’il ne convoite pas le corps des femmes il n’en demeurait pas moins jaloux du succès de certains hommes. Il aurait voulu être aimé, connaître le bonheur d’être important aux yeux d’une splendide demoiselle, juste pour voir cette expression qu’il avait si souvent rencontré lui être adresser. Des yeux brillant de bonheur et brûlants de désir le scrutant comme pour admirer chaque détail de son être, qu’il soit physique ou mental.

Encore aurait-il fallut pour ça qu’il arrive à croiser le regard d’une femme. D’une part elles étaient bien peu à le regarder, d’autre part il baissait les yeux dès que leurs visages se tournaient dans sa direction. Tétaniser au seul contact de ces doigts fins sur sa peau, il savait qu’il serait incapable de tenir une femme dans ses bras sans trembler. Et cette idée le répugnait. Jamais il n’aurait de descendance s’il ne changeait pas, et il était dans ces âges où l’on apprend ce qu’est l’amour et le plaisir du corps. Mais lui n’avait rien appris, figer dans cette torpeur malsaine il ne savait que faire. Elle lui fit des excuses… Si tant est qu’il eut été en train de porter quelque chose, cette chose aurait sans doute finit sur ses pieds. Ses muscles bandaient par la panique réprimèrent le sursaut qu’il sentit quand même faire trembler sa colonne vertébral. La surprise était plus ténue que la peur, elle n’en demeurait pas moins présente. Pourquoi cette demoiselle venait-elle s’excuser auprès de lui ? Un homme digne de ce nom ne serait pas tomber et n’aurait jamais reçu d’excuses d’une femme. Elle lui en aurait demandé bien au contraire pour avoir été aussi brutal envers elle ! Enfin c’était comme ça qu’il voyait les choses… N’ayant jamais vraiment connu de femme, il s’imaginait toujours de hautes demoiselles issues de bonnes familles connaissant les manières et repoussant les rustres dans son genre. Encore que, pour un rustre, il était bien frêle ! Son père, lui, était autrement plus imposant. Sans cesse en train de manier le métal, le soufflet et le marteau, capable de déplacer les enclumes à lui seul lorsqu’il s’agissait de les pousser, capable même à l’issu d’un lourd effort de les hisser jusque sur une charrette… Il était comme une sorte de héros inégalable en force comme en talent créatif. Jamais le jeune homme n’aurait été capable de faire une armure convenable, dont les articulations ne se bloquent pas et capables d’encaisser les chocs sans trop de dégâts. Sa mère, sans être d’une beauté exceptionnelle avait toujours le regard d’un homme pour la suivre, lorsque son mari n’était pas présent pour tempérer la chose. Les tissus qu’elle affectionne, crée puis perfectionne sont souvent la base première des couturiers qu’elle emploie pour lui confectionnait des robes. Et son corps plus que son visage laisse pantois bien des damoiseaux qui la rencontrent.

Sa mère… Son père… Sa famille toute entière. Il les aimait, mais il voulait de la liberté. Que devait-elle penser de lui à servir de manutentionnaire à son père et incapable de rester de bout lorsqu’une femme le percute ? Non seulement il n’était pas assez savant pour avoir un métier convenable mais en plus de cela il n’avait pas une constitution digne d’un homme qui vit des efforts de son corps. Elle lui indiquait qu’elle allait partir et il évita à grand peine de soupirer de soulagement lorsqu’elle relâcha sa prise. Ses muscles se détendirent, ses épaules s’affaissèrent avant qu’il ne sente une petite raideur arriver dans sa nuque. Elle avait raison, il ne fallait pas qu’il prenne trop de retard, même s’il savait que son père était en train de s’entretenir avec le client, il valait mieux qu’il ne paraisse pas trop feignant. Intérieurement il espéra l’aide de Krall avant de relever l’ironie… Ce n’était pas vraiment aux Dieux de l’aider mais bien à lui-même de se rendre service ! Il ne prononça pas le moindre mot, incapable de savoir que dire à cette inconnue et ayant la gorge un peu trop nouée pour avoir la confiance de prendre la parole en cet instant. Il se rua presque vers le chariot d’où il tira un bouclier assez imposant. Il le porta en prenant garde à ne pas l’abimer contre le montant de la porte puis se fut au tour des armures. L’honneur de positionnait le bouclier sur une cloison revenait à son créateur ou à son propriétaire mais sans doute pas à lui. Aussi resta-t-il immobile lorsque son père tendit un clou et un marteau à son client. Un pied sur une chaise, le mercenaire régla l’affaire en deux coups, son assurance et sa précision laissèrent même l’adolescent admirateur.

La journée se poursuivit tranquillement, comme une journée de livraison habituelle. Mais cette fois-ci, le jeune homme prit un instant pour aller prier à l'église avant de revenir chez lui.
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Muni'Mura
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MessageSujet: Re: Livraisons.   Livraisons. I_icon_minitimeVen 15 Mai - 11:15

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